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C I T É  M A R O N

11 octobre 2011

Pourquoi Balthazar est-il si méchant ?

Balthazar est un mec costaud, un mec qui fait un peu peur. Il est beaucoup kaf et un peu yab. C'est un mec physiquement et moralement sombre. Cet homme est une ombre impressionnante. Balthazar a cependant de grands yeux clairs de la couleur des verres de Johnny Walker qui défilent sur commande devant lui. On dirait que Balthazar est l'enfant métisse d'un ours et d'une panthère.

Je la perds.

C'est affreux comment ça se déconstruit... tout dégage par souffles successifs.

Il ne me reste que des images. Après les pleurs, les cris, le sabotage, l'explosion, c'est la brume qui envahit tout.
Aujourd'hui, je la vois qui me sourit. Je la vois qui me tourne le dos et qui disparaît derrière ses zones de lumière, de blanc, de pastel.

Elle est si belle. Je regarde mon souvenir d'elle partir en douceur.

Putain... je ne sais plus comment faire. J’ai les mains écorchées et les nerfs à vif.

Elle s’éloigne laissant négligemment ces choses, cette éclosion de mirages qui comme des fleurs poussent et effacent sa silhouette tranquillement, puis cette brume.

Maintenant elle est loin. Quelques traits dansent encore de sa démarche et règne cette atmosphère blanche.

Tout ça se passe dans mon rêve. Puis s’impose ce calme, ce rien. Je ne sais pas me battre contre ça, moi.

Je cours. Je cogne. Je me débats. Ça ne sert à rien.
Je donne des coups pour que ça dégage. Pas à elle, bordel ! Mais ces nuages, cette brume de merde. Merde !

J’en ai marre. Je n’ai plus rien d’autre à faire que de tenir ma tête vide dans mes mains.
Je ferme les yeux. J’y retourne dans mon rêve, dans mon passé, dans mes souvenirs. Je la cherche jour et nuit. Je l’aperçois parfois... vaguement.

Alors je continue, je m'accroche. J'ai les bras tendus vers le ciel. J’ai un espoir : sa chevelure et son regard sont comme de grandes voiles, des toiles, de gigantesques papillons qui résistent au vent de ce départ. Mais pour combien de temps encore ? J’enrage.

Deux hommes assis au bar à coté ont fini leur verre
 d'une traite et se sont éloignés. Balthazar fait peur. Le barman, debout, fait une grimace parce que Balthazar pleure.
 Balthazar pleure sans dire un mot.

ça craint. Son souvenir part en douceur et contre ça moi je n’y peux rien. Cette force dévastatrice part de derrière mon dos, et ça va loin. Et je n’y peux rien, je le répète... ça souffle... j’en souffre.

Je reste à genoux seul avec ma colère, ma haine et ma rancœur. Je reste dans le paysage vaste et vide de mon rêve incessant. Tout est trop grand, immense. Ce rêve est démesure. Je suis si petit au milieu de tout ça...

Le temps a peu de pitié à mon égard. Je meurs au fur et à mesure que meurt ce souvenir. Je préfère me noyer pour ne pas tout détruire. Puisqu’elle part je pars avec elle. Nous mourons ensemble et notre mort est la seule chose en moi qui se dessine en œuvre d'art...

Je suis perdu. Je le vois bien que je chavire.
 Ne-me-re-gar-dez-pas, bande d’enculés.

Tout le monde est parti. Le barman est posté debout, droit derrière son bar. Il a visiblement très chaud. 
Il éponge les gouttes de sueur sur son front.
 Balthazar continue de pleurer.

Papi Yon, le vieil éphémère

boit son verre non loin de là, tranquille quasi invisible

Il se dit en regardant Balthazar : "Que son histoire est triste."

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10 octobre 2011

L'ombre de ma cigarette

9 octobre 2011

Après les rêves de Cassandre (Papy Yon VS Marc Lévy... quelle prétention !)

Cassandre s’est levée tôt. Là voici qui s'étire, perle rose, fleur dans son jardin. La cafetière ronronne un expresso. Cassandre se lève telle une gitane blonde derrière la légère fumée qui, non loin, s'élève d'une tasse de café... les cheuveux épais, ébouriffés et derrière la grande baie vitrée, la verdure, le soleil, puis un pas dans le jardin. Cassandre est sublime quand elle émerge dans ce tout évanescent de l’air du matin.

Maintenant elle est belle, assise, jambes croisées et le sourire en coin. La tasse est chaude. Quelques pensées futiles se dessinent et s'effacent. Ce sont des restes des rêves échappés comme elle du lit, derniers instants une volupteuse nuit.

Quand les rêves se meuvent hors des draps blancs... quand les pensées sont de cotons, Cassandre caresse l’idée que la journée commence bien et caresse du pied quelques rayons. Ses pieds de princesse et ses jambes d'angeline semblent capter le soleil perçant un feuillage vert qui ne fait que danser.

Le soleil se montre et le café descend. La tasse se marre et papillonne un papillon.
Une grimace de la belle, un bisous-souffle sur trois mèches et puffff : Cassandre se lève.

Elle est debout, dos droit. Demi-tour sur la pointe des pieds. "Okay !". Les bras s’animent d’un vague tempo puisque, un dernier rêve, Cassandre bât des ailes. Pourquoi ? Pour un décollage. Pour s’arracher de cette douceur, pour s'extirper d'un mouvement d'épaule de l'étreinte de l'Eden ! Elle pose sans bruit son pied nu sur le carrelage frais. Encore un pufff et des mèches qui volent. Un temps d’arrêt face à l’intérieur, face à la cuisine et hop : commence une marche soutenue.

Menton relevé, la tête dans un univers à présent plus clair et plus ténu, elle marche et laisse glisser sa trop grande chemise ouverte qui découvre ses épaules puis son corps tout entier maintenant nu.

Mik, le chat, la toise du palier de la salle de bain. Il reste impassible au bruit du robinet mais s'étonne, comme chaque matin, de cette pluie qui fume. L’eau coule sur les cheveux et le corps légèrement cambré de Cassandre. Ce que voit le chat : un corps brouillé derrière la vitre. Un corps qui s’étire. Les coudes qui sont levés. Un profil a rendre jalouse la plus belle reine d'Egypte. Les mains de Cassandre glissent lentement sur les cheveux et laissent le visage couvert des assauts liquides. Milles et une perles d’eau naissent et meurent en fractions sur le visage de Cassandre, sur le cou, sur les seins, le ventre et... et caetera.

Le chat regarde. Il s’interroge sur la beauté des courbes. Puis le corps là-bas tourne doucement puis se cabre.

Le chat penche la tête à chaque légère révérence que fait Cassandre, genou plié et une jambe longue devant. Il est clair que Cassandre est faite pour la danse. Avec tant de grâce, elle essort ainsi ses cheveux : sa tête est baissée. Sa chevelure est lourde et les yeux sont fermés. D’ailleurs la porte en plexigass, embrumée, s'est discrètement ouverte, entrebâillée, laissant goutter et couler l’eau. Un chemin se dessine entre les carreaux, vers le tapis de bain. Cassandre ferme le robinet. Finit les assaults de l'eau et le coton épais pose à présent sur sa peau. Cassandre sort et finit par suivre ce chemin.

Le chat se lèche la patte, témoin de cette jolie prestation, d'une œuvre d’art qu’il aura surement oublié dans dix minutes. Quel gachis ! Cette scène est à jamais perdue.

Cassandre sort de la douche avec sa serviette,
de la salle de bains avec ses crèmes et parfums,
de sa chambre, coiffée, vêtue,
Et enfin, de sa maison, clé à la main.

La grande porte de la maison claque. Dans la foulée, le portillon claque également et, pour finir cette course, c'est au tour d'une autre porte : en voiture ! Trois coups. Décidément : la douceur à laissé place à l'énergie !

Cassandre met le contact. La radio, sur une mélodie, grésille puis s’affolle, s’arrête une demie seconde et emporte sur une foule de notes le moteur qui, maintenant, gronde. Sous les filaos, le carrosse file sur quelques bosses. Le bolide file aux mains de la gosse... file aux mains de Cassandre.

Lire la suite...

Papi Yon, le vieil éphémère
qui après avoir lu qques lignes d'un roman de Marc Levy, a bien ri
1ère date de publication : juin 2010
1ères retouches : octobre 2011


8 octobre 2011

Hors cadre

hors_cadre

Papi Yon, le viel éphémaire

8 octobre 2011

La carrure d'une femme

5cinema00_copie

Paris, août 2011
Papi Yon, le viel éphémère

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8 octobre 2011

En route vers FACEBOOK

On place les mots tôt et les mots tards pour partir en burning.
On frôle le mur... on ramasse quelques briques et inutile de penser qu'ici le mur on le brique.
On envoie du lourd et même le virtuel devra subir les mots de notre fabrique.

Papi Yon, le vieil éphémère

15 mai 2011

to be B Girls 974 or to be Breakdancer... that's the question.

concentration avant une présentation breackdance
Soirée Egalité aux Récréateurs, samedi 14 mai

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15 mai 2011

Jean

Soirée Egalité aux Récréateurs, samedi 14 mai

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15 mai 2011

Régis Laope prend matière en ce lieu...

Soirée Egalité aux Récréateurs, Samedi 14 mai

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15 mai 2011

Billal s'échauffe avant les Electropicales

Soirée Egalité aux Récréateurs, Samedi 14 mai

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